Archives de : Paulo-Serge lopes

  1. Interpellation par Europe Ecologie Les Verts Flandre Maritime du Président de la Communauté Urbaine de Dunkerque sur la compétence Eau

    Lettre à Patrice Vergriete sur la compétence Eau (25 août 2016)

    Europe Ecologie Les Verts Flandre Maritime a interpellé ce jeudi 25 Aout le Président de la Communauté Urbaine de Dunkerque au regard de la décision du conseil syndical de l’Eau du Dunkerquois de perpétuer l’actuel mode de gestion du captage, de la production et de la distribution de l’eau potable intervenue le 1er juillet.

    Lettre à Patrice Vergriete sur la compétence Eau (25 août 2016)

    Notre interpellation se réfère dans ses argumentations notamment à la délibération du conseil communautaire en date du 26 novembre 2015 relative à la politique de l’eau ainsi qu’aux échanges intervenus alors, délibération que vous trouverez en pièce jointe (voir pp. 44-50).

    Cette interpellation sur ce sujet fait suite à plusieurs récentes prises de position :

    1 : Soutien au recours du collectif contre la décision du conseil syndical de l’Eau du Dunkerquois (24 Août)

    2 : Prise de position contre la décision du conseil syndical de l’Eau du Dunkerquois (2 juillet)

    3 : Action en faveur de la maîtrise publique de la compétence Eau

    Cordialement.

    Paulo-Serge Lopes

    Porte parole d’Europe Ecologie Les Verts Flandre Maritime

  2. Soutien d’Europe Ecologie Les Verts Flandre Maritime au recours du collectif « Eau du Dunkerquois » sur le mode de gestion de l’eau

    Communiqué de presse d’Europe Ecologie Les Verts Flandre Maritime

    Mercredi 24 Août 2016

    Soutien d’EELV Flandre Maritime au recours du collectif « Eau du dunkerquois » sur le mode de gestion de l’eau

    Europe Ecologie Les Verts Flandre Maritime soutient le recours du collectif « Eau du dunkerquois » contre la décision du syndicat de l’eau, le 1er juillet dernier, de perpétuer au profit des multinationales l’actuel mode de gestion de la captation, la production et la distribution de l’eau potable.

    Donner l’exercice de la compétence aux multinationales pour douze années supplémentaires – au-delà du contrat actuel avec la Lyonnaise des Eaux arrivant à échéance le 31 octobre 2017 – se fera au détriment de la cohérence avec les autres politiques menées par les collectivités locales (biodiversité, climat,…).

    En soi, le choix du conseil syndical – en contradiction avec l’engagement de rendre publics les débats du Forum de l’eau avant toute décision – constitue tout à la fois un déni de démocratie et une usurpation contre nature perpétuant des rentes de situation au détriment de l’intérêt local et des citoyens.

    Le soutien que nous apportons au recours du collectif « Eau du dunkerquois » se fait dans le prolongement de notre prise de position suite à la décision du syndicat de l’eau du dunkerquois en juillet dernier : « Reconduction aux mains du privé de la gestion de l’eau potable du dunkerquois : une usurpation contre-nature et un déni de démocratie »

    Voici le Recours du collectif Eau (à cette version il faut rajouter la mention du soutien EELV)

    Paulo-Serge Lopes

    Porte-parole d’Europe Ecologie Les Verts Flandre Maritime

  3. Projet de ferme éolienne off – shore de Dunkerque : prendre le large ou rester à quai ?

    Communiqué de presse d’Europe Ecologie Les Verts Flandre Maritime

    Samedi 16 Juillet 2016

    Projet de ferme éolienne off – shore de Dunkerque : prendre le large ou rester à quai ?

     

    Europe Ecologie les Verts Flandre Maritime prend résolument position en faveur de l’implantation d’une ferme éolienne-off shore au large de Dunkerque. Cette position fait suite à celle exprimée le 4 avril dernier lors de l’annonce par Ségolène Royal du choix de la cité Jean Bart pour le troisiéme appel d’offres.

     

    L’éolien off-shore au bénéfice de l’emploi local et du climat

     

    Au-delà de sa contribution à l’atteinte des objectifs issus de la COP 21, le développement de l’éolien off-shore est une vraie opportunité de développement, susceptible d’apporter des retombées durables sur le bassin d’emploi.

     

    La majeure partie de la valeur ajoutée générée peut être captée localement et fait appel à des compétences bien représentées sur notre littoral (chaudronnerie, plasturgie, logistique, manutention portuaire, services maritimes,…).

     

    Au large des côtes jusqu’au coeur de la Mer du Nord

     

    Par retour d’expérience, un projet éolien offshore de 500 Mw – comme l’est celui du dunkerquois – améne potentiellement la création pour le maintien de plusieurs centaines d’emplois localement, dont une centaine en maintenance pour la durée d’exploitation du champ (20 ans minimum).

     

    Le savoir-faire peut être mis au service non seulement du champ d’éolen offshore au large de nos côtes mais également de ceux à venir au coeur de la Mer du Nord. Dunkerque est le seul port français à avoir une expérience dans l’assemblage d’éoliennes offshore avec la base de travaux pour le chantier du parc du Thanet – au large de la Tamise – en 2010.

     

    Cap sur la transition énergétique avec les énergies renouvelables marines

     

    Changer de boussole pour son avenir importe de ne pas reproduire l’attitude de ceux qui ont, il y a plus d’une vingtaine d’années, navigué à courte vue et tourné le dos aux conteneurs au profit des ports concurrents, attitude dont l’économie locale paie encore un lourd tribut.

     

    L’avenir de l’économie dunkerquoise se joue pour une large part en mer. S’inscrire dans le sillage des énergies renouvelables marines, c’est prendre le cap de la transition énergétique pour notre territoire.

     

    Réussir le projet de ferme d’éoliennes offshore sans attendre le vent tourner

     

    A défaut d’implantation de ce parc qui constituerait une vitrine du savoir-faire des entreprises, il serait illusoire d’espérer développer une filière cohérente et attractive capable de contribuer aux activités portuaires et industrielles du littoral.

     

    Réussir la première étape de ce projet d’implantation – qui sera l’objet de procédures (débat public, ,…) à compter du choix ressortant du dialogue concurrentiel – impose d’emblée par les autorités d’état le décalage vers le nord de la zone d’implantation et la levée des contraintes imposées par la préfecture.

     

    Cette première prise en compte des différents usages de la zone d’implantation (pêche côtière, activité nautique, couloirs migratoires,…) constituerait un signal clair pour ancrer clairement Dunkerque sur la carte de la transition énergétique sans attendre le vent tourner.

     

    Paulo-Serge Lopes

    Porte parole d’Europe Ecologie Les Verts Flandre Maritime

  4. Reconduction aux mains du privé de la gestion de l’eau potable du dunkerquois : une usurpation contre-nature et un déni de démocratie

    Communiqué de presse d’Europe Ecologie les Verts Flandre Maritime

    Samedi 2 juillet 2016

    Reconduction aux mains du privé de la gestion de l’eau potable du dunkerquois :

    une usurpation contre-nature et un déni de démocratie

     

    Les délégués représentant les communes membres du Syndicat de l’ eau du Dunkerquois ont décidé de reconduire ce vendredi 1er juillet la délégation de service public comme mode de gestion de la captation, la production et la distribution de l’eau potable (au-delà du contrat actuel avec la Lyonnaise des Eaux arrivant à échéance le 31 octobre 2017).

     

    Ce choix de concéder un pan notable de la compétence eau pour une douzaine d’années supplémentaires et ce au profit des multinationales constitue tout à la fois un déni de démocratie et une usurpation contre nature perpétuant des rentes de situation au détriment de l’intérêt local et des citoyens.

     

    La démocratie en mode « 49.3 » pour le syndicat de l’eau du dunkerquois

     

    La démarche dite de concertation globale sur la compétence eau avait été lancée publiquement par un débat et un vote à mains levées d’une délibération du conseil communautaire le 26 novembre 2015. Le choix sur le volet « captation, production et distribution de l’eau potable » est revenu à une séance du conseil syndical ce 1er juillet 2017 peu ouvert aux citoyens, sans véritable discussion et avec un vote à bulletins secrets.

     

    Le sujet avait fait pourtant l’objet d’échanges le 9 juin dernier lors d’une conférence des maires de la communauté urbaine, échanges qui n’ont étonnement pas été rendus publics. La démocratie ne coule pas de source pour la gestion de l’eau du dunkerquois. Le bassin versant choisi en est celui de l’opacité.

     

    Les shadocks pompent dans le vide et donnent un chéque en blanc aux multinationales…

     

    Tout au long du processus, la confusion a été entretenue délibérément entre l’autorité concédante – le syndicat de l’eau du dunkerquois – et le prestataire – à savoir la Lyonnaise des Eaux-Suez. Le rapport d’analyse présenté aux délégués est parcellaire et biaisé car ne prenant pas en compte l’ensemble des modes de gestion possibles (société publique locale, régie directe,…). Au final, ces derniers tels des shadocks pompant dans le vide se sont positionnés pour ou contre la concession aux multinationales.

     

    De surcroît, le livre blanc – condensant l’ensemble des contributions citoyennes émises à l’occasion d’ateliers et des conférences tenus dans le cadre du Forum de l’eau et appelé à éclairer les délégués en amont de leur décision – a vu sa publication reportée sine dia à l’automne prochain. Circulez citoyens, pour les délégués du syndicat de l’eau, il ne vous restera que les factures pour contribuer.

     

    EELV Flandre Maritime favorable à la maîtrise pleinement publique de l’eau

     

    La prise directe par les collectivités de l’ensemble de la compétence – soit la captation, la production et la distribution de l’eau potable en plus de l’assainissement stricto sensu – est un levier pour notre territoire et ce en lien avec les autres politiques portées principalement par la communauté urbaine (plan climat, biodiversité, déchets,…).

     

    Cette nécessité est d’autant plus aigue que le schéma de cohérence territoriale Flandre-Dunkerque – soit le document de planification et d’urbanisme qui définit les grandes orientations d’aménagement dont les espaces naturels dans le bassin de vie – devra être entérinée justement au terme de l’année 2017.

     

    Pour une gestion au plus prés des citoyens et au service d’un aménagement réellement durable du territoire

     

    Réouvrir la champ des possibles via une remunicipalisation de la gestion de l’eau, c’est penser de manière cohérente les différents défis liés à cette ressource vitale fortement altérée et à la disponibilité sur le long terme menacée : dérèglements climatiques, gestion des risques, imperméabilisation des terres, sobriété de la consommation, accessibilité,…

     

    Vivre mieux sur notre territoire dés à présent et pour l’avenir, c’est permettre aux citoyens d’être autonomes et pleinement acteurs de la protection de l’environnement, pas de se retrouver pieds et poings liés aux multinationales dans la gestion d’un bien commun qu’est l’eau.
    Paulo-Serge Lopes

    Porte parole d’Europe Ecologie Les Verts Flandre Maritime

  5. Eoliennes : brasser de l’air intelligemment, c’est possible (mais pas pour Xavier Bertrand) !

    Communiqué de presse d’Europe Ecologie Les Verts Flandre Maritime

    Jeudi 30 Juin 2016

    Eoliennes : brasser de l’air intelligemment, c’est possible (mais pas pour Xavier Bertrand) !

    Les propos de Xavier Bertrand tenus hier à Amiens remettent en cause le soutien du conseil régional aux projets d’implantation d’éoliennes notamment celui au large du dunkerquois. En cela, le président LR de l’executif régional démontre, s’il en était besoin, que brasser de l’air intelligemment lui est étranger.

     

    Le gouvernement avait désigné le 4 avril dernier notre territoire pour faire l’objet du troisiéme appel d’offres national sur l’éolien off-shore. Les atouts du littoral dunkerquois sont en la matière reconnus officiellement : un vent fort et régulier, un raccordement aisé aux lignes à très haute tension qui, pour l’heure, servent à la centrale nucléaire de Gravelines,

     

    La prise de position de Xavier Bertrand est d’autant plus grave qu’une consultation officielle est justement en cours sous l’égide du préfet maritime et du préfet de région pour déterminer précisément le périmètre pouvant accueillir un parc éolien d’une puissance d’au moins 500 MW.

     

    De surcroît, de ces consultations – auxquelles est associé le conseil régional – doivent aussi découler le cadre juridique, technique que financier pour les candidatures des entreprises qui voudraient investir et créer de l’emploi dans notre région grâce aux éoliennes (construction, implantation,…).

     

    Les acteurs dunkerquois – collectivités, entreprises, communauté portuaire, ;.. – ont largement exprimé de longue date leur volonté de développer la mise en œuvre de cette filière économique sur le territoire et d’être ainsi pleinement engagés dans la transition énergétique.

     

    Le « Made in Dunkerque » doit prendre résolument le cap des énergies renouvelables, pas couler avec le nucléaire.
    Paulo-Serge Lopes

    Porte parole d’Europe Ecologie Les Verts Flandre Maritime

  6. Des réacteurs défectueux de la centrale nucléaire de Gravelines : Stop ou encore ?

    Communiqué de presse d’Europe Ecologie Les Verts Flandre Maritime

    Jeudi 23 Juin 2016

    Des réacteurs défectueux de la centrale nucléaire de Gravelines : Stop ou encore ?

     

    L’autorité de sureté nucléaire (ASN) a indiqué officiellement une liste de 18 réacteurs dont les générateurs de vapeur pourraient présenter une anomalie similaire à celle de la cuve de l’EPR de Flamanville.

     

    Parmi ceux-ci se trouvent les réacteurs n° 2 et 4 de la centrale nucléaire de Gravelines. Cette annonce fait suite à l’état des lieux peu flatteur qu’a dressé l’ASN il y a peu de ce site atomique pour son activité en 2015 (insuffisante rigueur d’exploitation, entreposage défectueux d’effluents radioactifs,….),

     

    Alors que que des analyses complémentaires sont commandées afin de vérifier si les pièces ne présentent pas de défaut (fissures notamment) susceptibles de conduire à une rupture, la suspicion pése sur les conditions de sécurité du site atomique.

     

    Elle se fait d’autant plus criante que le réacteur n°1 connait lui-même un dysfonctionnement majeur en l’occurrence l’existence d’une fissure à proximité de sa cuve toujours pas réparée depuis  sa découverte en 2011.

     

    Alors que EDF et la direction de la centrale nucléaire irradient d’optimisme à longueur de discours éternellement autosatisfaits, il convient que les réacteurs concernés voient leur autorisation de fonctionnement suspendue le temps a minima de l’enquête.

     

    Au-delà de l’application du principe de précaution, la sécurité des populations environnantes de la centrale de Gravelines sur le long terme passera impérativement par la mise en application de la loi sur la transition énergétique et donc l’arrêt progressif de ses six réacteurs.

     

    ——–

    Paulo-Serge Lopes

    Porte parole d’Europe Ecologie Les Verts Flandre Maritime

    Membre de la commission locale d’information de la centrale nucléaire de Gravelines de 2010 à 2015

  7. La transition énergétique du dunkerquois n’a pas les atomes crochus avec la centrale nucléaire de Gravelines

    Communiqué de presse d’Europe Ecologie Les Verts Flandre Maritime

    Jeudi 9 Juin 2016

    La transition énergétique du dunkerquois n’a pas les atomes crochus avec la centrale nucléaire de Gravelines

     

    L’Autorité de sûreté nucléaire a, dans son rapport annuel, dressé un bilan peu flatteur de la centrale nucléaire de Gravelines en 2015 (insuffisante rigueur d’exploitation, entreposage défectueux d’effluents radioactifs,….), bien éloigné des discours éternellement autosatisfaits égrènés par EDF.

     

    2016 n’effacera pas les interrogations pesant sur l’un des plus puissants – et dangereux – sites atomiques en Europe avec ses six réacteurs. Aux dysfonctionnements constatés – fissure à proximité de la cuve du réacteur n°1, le défaut du générateur de vapeur du réacteur n°2, des générateurs de secours indisponibles,… – s’ajoute la prochaine mise en service du terminal méthanier à proximité.

     

    L’Autorité de sureté nucléaire aura à prendre position au cours de cette année sur la poursuite d’exploitation des réacteurs 1 et 3. Il importe que les collectivités locales prennent les devants et candidatent à faire du dunkerquois un territoire d’excellence dans la sortie du nucléaire.

     

    Construire le présent et préparer l’avenir de l’économie du dunkerquois, c’est sortir de l’aveuglement quant à la « pérennité » de la centrale nucléaire de Gravelines et changer de cap en favorisant une filière de démantélement des réacteurs.

     

    Le « Made in Dunkerque » y a un avenir qui ne sera plus radioactif.
    Paulo-Serge Lopes

    Porte parole d’Europe Ecologie Les Verts Flandre Maritime

    Représentant du conseil régional à la commission locale d’information de la centrale nucléaire de Gravelines de 2010 à 2015

  8. Pour une maîtrise pleinement publique de la compétence de l’eau du dunkerquois

    Communiqué de presse d’Europe Ecologie Les Verts Flandre Maritime
     
    Mardi 3 mai 2016
     
    Pour une maîtrise pleinement publique de la compétence de l’eau du dunkerquois
     
    Prise de position écologiste :
     
    Au sortir des réunions du Forum de l’eau du dunkerquois et à quelques semaines de la décision quant au mode de gestion de l’eau potable, EELV Flandre Maritime apporte sa goutte au débat. 
     
    Nous prenons position pour une maîtrise pleinement publique de la compétence de l’eau. En cela, nous optons pour la non reconduction du contrat avec la Lyonnaise des eaux-Suez qui arrive à échéance en octobre 2017. 
     
    Poursuivre l’actuelle concession – portant sur la captation, la production et la distribution de l’eau potable – ne coule pas de source et serait une usurpation contre nature.
    Continuer à délèguer cette compétence à cette multinationale serait digne des shadocks pompant dans le vide. 
     
    Prise de compétence publique :
     
    Loin de la passivité et du laisser faire, la prise directe par l’autorité organisatrice – communauté urbaine et syndicat de l’eau – de l’ensemble de la compétence – en plus de l’assainissement stricto sensu (collecte et transport des eaux usées, épuration et restitution au milieu naturel) est un levier pour notre territoire.
     
    Cette « remunicipalisation de l’eau »- via une régie ou une société publique locale – est à notre sens indispensable pour l’appropriation avec les citoyens de ses enjeux fondamentaux pour l’avenir du territoire. 
     
    Elle permettra de penser de manière cohérente les différents défis liés au bien commun et à la ressource vitale qu’est l’eau fortement altéré et sa disponibilité à long terme menacée : 
     
    déréglements climatiques, préservation de la ressource, gestion des risques, imperméabilisation des terres, sobriété de la consommation, accessibilité,…
     
    La compétence de l’eau au service d’un aménagement soutenable du territoire :
     
    Par-delà du choix politique fort qu’il convient ainsi d’opérer pour notre agglomération, c’est à une réinvention de la politique de l’eau au cours des dix-huit mois nous séparant de la fin du contrat à laquelle nous devons nous atteler et ce en lien avec les autres politiques portées principalement par la communauté urbaine (plan climat, biodiversité, déchets,…). 
     
    Cette nécessité est d’autant plus aïgue que le schéma de cohérence territoriale Flandre-Dunkerque – soit le document de planification et d’urbanisme qui définit les grandes orientations d’aménagement  dont les espaces naturels – devra être entérinée justement au terme de l’année 2017.
     
    Réouvrir la champ des possibles en la matière c’est creuser le sillon de la responsabilité partagée et de la solidarité, le refus de la marchandisation des biens naturels et l’exigence d’une vraie gestion démocratique.  
     
    Axes irriguant la position d’EELV Flandre Maritime :
     
    Ce sont les raisons pour lesquelles, au-delà de la remunicipalisation de l’eau, plusieurs axes irriguent la position d’EELV Flandre Maritime notamment :
     
              – la justice sociale via la mise en place d’une tarification progressive au delà de la gratuité pour l’eau dite vitale de l’ordre de 40 litres par personne et par jour, soit 15 m3 par personne par an. Toute consommation supérieure serait   facturée bien plus chère qu’elle ne l’est aujourd’hui car l’eau est un bien précieux et qu’il faut lutter aussi contre son gaspillage.
     
              – la protection de l’environnement en association étroite avec les autres collectivités locales – CASO, CCHF, calaisis… –  via la protection des champs captants par notamment le développement de l’agriculture biologique et des corridors écologiques 
     
              – l’autonomie des usagers via la mise en place de l’opération des familles à eau positive sur le modèlé des familles à énergie positive initiée par la communauté urbaine pour accompagner les familles désireuses de jauger leurs consommations d’eau et diminuer les déperditions et autres gaspillages
     
    Vivre mieux sur notre territoire c’est permettre aux citoyens d’être autonomes et pleinement acteurs de la protection de l’environnement. 
     
    Ecologiquement vôtre.
     
    Paulo-Serge Lopes
     
    Porte parole d’Europe Ecologie Les Verts Flandre Maritime

  9. La sécurité des populations environnantes de la centrale nucléaire de Gravelines n’est pas à la hauteur

    Communiqué d’Europe Ecologie Les Verts Flandre Maritime
     
    Lundi 25 avril 2016
     
    La sécurité des populations environnantes de la centrale nucléaire de Gravelines n’est pas à la hauteur
     
    Trente ans aprés Tchernobyl et cinq ans aprés Fukushima, la sécurité des six réacteurs de la centrale de Gravelines est-il à la hauteur ? Si on en juge au travers de son plan particulier d’intervention – soit le plan d’urgence de protection des populations environnantes en cas notamment d’émissions radioactives-, il n’en est rien.
     
    Ainsi, son périmètre se restreint à un rayon de 10 km autour des six réacteurs alors que l’impact des accidents graves va bien au-delà.  Peut-on croire un seul instant, qu’en cas de survenue d’un accident sur le site atomique, ses effets immédiats respecteraient les frontières administratives ?
     
    La récente campagne de distribution de comprimés d’iode survenue à compter de janvier dernier en a montré encore les limites. En conséquence,  il importe que les principes d’élaborations des plans particuliers d’intervention et les périmètres associées – distribution d’iode, évacuation, mise à l’abri… – soient remises à plat.
     
    Le périmètre doit s’étendre au moins à trente kilomètres dans un premier temps afin d’intégrer les agglomérations de Dunkerque, Calais et St Omer et leurs 450 000 habitants puis tendre vers les 80 kilométres pour englober  2 500 000 habitants  dans le Nord-Pas de Calais.
     
    EELV Flandre Maritime rejoint les préconisations de l’ANCCLI (Association  nationale des comités et commissions locales d’information dont celle de Gravelines) dans son étude indépendante sur les plans d’urgence en France au regard du retour d’expérience de la catastrophe de Fukushima et des plans mis en place dans d’autres pays.
     
    Au regard du décret du 13 septembre 2005 relatif aux plans particuliers d’intervention, la détermination de la zone d’application du plan est laissée à l’initiative des pouvoirs publics, en l’occurrence ici le préfet de région, et peut donc parfaitement être élargie.
     
    Au-delà de ces évolutions nécessaires à court terme, la véritable sécurité des populations environnantes de la centrale de Gravelines  passera impérativement par la mise en application de la loi sur la transition énergétique et donc l’arrêt progressif de ses six réacteurs.
     
    Paulo-Serge Lopes
     
    Porte parole d’Europe Ecologie Les Verts Flandre Maritime
     
    Membre de la commission locale d’information de la centrale nucléaire de Gravelines de 2010 à 2015

  10. Réaction d’EELV Flandre Maritime à l’annonce de Ségolène Royal sur l’éolien off-shore à Dunkerque

    Communiqué de presse d’Europe Ecologie Les Verts Flandre Maritime

    4 avril 2016

     

    Réaction d’EELV Flandre Maritime à l’ « annonce » de Ségolène Royal sur l’éolien off-shore à Dunkerque

     

    Ségolène Royal, Ministre de l’environnement, de l’énergie et de la mer, a communiqué le lancement d’un troisiéme appel d’offre au large de Dunkerque.

     

    Si, de prime abord nous nous réjouissons de cette prise de position, l’absence d’élèments l’étayant nous pousse à être fort prudent et ce d’autant plus que les effets d’annonce ministériels se sont succédé en la matière au cours des dernières années sans pour autant se voir concrétiser sur notre territoire.

     

    Ainsi, aucune précision n’est apportée quant au calendrier et au cahier des charges de l’appel d’offres et à la capacité électrique visée à terme, or ce sont des éléments indispensables pour que les entreprises potentiellement intéressées aient une visibilité quant à l’échéancier et aux montants des investissements nécessaires.

     

    De même, la lisibilité n’est pas de mise pour l’heure quant aux nouveautés avancées par la ministre censées aider à la réduction de coûts des fermes éoliennes off-shore et de simplification des procédures afférentes, nouveautés renvoyées à un parcours auprès du conseil d’Etat….

    A défaut de réponses rapides et claires étayées à ces interrogations, l’annonce de Ségolene Royal pourrait s’apparenter en définitive à la visite de François Hollande le 22 juillet 2013 à Dunkerque  à Entrepose – entreprise volontaire pour implanter une usine de mat d’éoliennes au Port Ouest – sans que rien n’en ressort : un pas en avant, deux pas en arrière, trois pas de côté…

     

    Le conseil économique, social et environnemental régional avait parmi tant d’autres compilé l’ensemble des atouts du littoral pour le développement de l’éolien off shore : un vent fort et régulier, un raccordement aisé aux lignes à très haute tension qui, pour l’heure, servent à la centrale nucléaire de Gravelines, ….

     

    Les acteurs dunkerquois – collectivités, entreprises, communauté portuaire, ;.. – ont largement exprimé de longue date leur volonté de développer la mise en œuvre de cette filière économique sur le territoire et d’être ainsi pleinement engagés dans la transition énergétique.

     

    EELV Flandre Maritime sera donc attentif aux suites données à ce dossier indispensable à ce que le « Made in Dunkerque » prenne le cap des énergies renouvelables.

     

    Paulo-Serge Lopes

    Porte parole d’Europe Ecologie Les Verts Flandre Maritime

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