Archives de : Paulo-Serge lopes

  1. A propos des groupes électrogénes de secours de la centrale nucléaire de Gravelines

    Communiqué de presse d’Europe Ecologie Les Verts Flandre Maritime

    Dimanche 13 Mars 2016

    A propos des groupes électrogénes de secours de la centrale nucléaire de Gravelines

    Le Journal de l’Energie a rendu vendredi publics plusieurs bilans internes à EDF faisant état de dysfonctionnements graves de la sécurité des réacteurs nucléaires au niveau de leurs groupes électrogènes de secours.

    Chacun doit palier théoriquement palier des coupures du réseau électrique national pour refroidir le combustible radioactif dans le coeur du réacteur. En cas de défaut survient l’accident nucléaire majeur soit ce qui est advenu il y a cinq ans provoquant la catastrophe de Fukushima.

    L’autorité de sûreté nucléaire avait suite à la catastrophe de Fukushima émis des préconisations fortes en la matière pour l’ensemble du  parc nucléaire.

    Or le bilan 2014 montre en particulier concernant la centrale nucléaire de Gravelines que l’état des groupes électrogènes des six réacteurs varie le plus souvent entre un « Etat dégradé » et un « Etat inacceptable ».

    A ce titre, nous demandons expressément qu’une enquête soit diligentée par les services de l’ASN sur l’état actuel de sûreté des groupes électrogènes de secours au sein du site de production le plus puissant d’Europe occidental.

    Notre attention est portée tout à la fois sur la dégradation du matériel utilisé de même que sur les anomalies de management et erreurs humaines survenues qui mettent à mal la sécurité de la centrale de Gravelines et des populations environnantes.

    Paulo-Serge Lopes

    Porte parole d’Europe Ecologie Les Verts Flandre Maritime

    Membre de la Commission Locale d’Information de la centrale nucléaire de Gravelines de 2010 à 2015

    L’article du Journal de l’Energie est lisible via « Diagnostic alarmant d’EDF sur les diesels de secours des réacteurs nucléaires ».

  2. Le « Made in Dunkerque » a un avenir dans le démantèlement du nucléaire 🗺

    Communiqué de presse d’Europe Ecologie Les Verts Flandre Maritime du 10 mars 2016

     

                Fukushima, cinq ans après.

    Le « Made in Dunkerque » a un avenir dans le démantèlement du nucléaire

     

    Ce 11 mars sera commémorée la catastrophe de Fukushima advenue il y a cinq ans.

     

    La commémoration de ce dramatique événement a un écho certain dans notre région avec les six réacteurs vieillissants de la centrale nucléaire de Gravelines, l’un des sites atomiques les plus puissants et dangereux au monde.

     

    Cet anniversaire prend une résonance toute particulière alors que sont censées être discutées, via le programmation pluriannuelle de l’énergie, des moyens concrets nécessaires à baisser la part du nucléaire de 75 à 50 % dans la production d’électricité d’ici 2025.

     

    Le gouvernement se défausse de ses responsabilités en la matière en se disant prêt à prolonger de dix ans la durée de vie des réacteurs nucléaires, qui passerait ainsi de quarante à cinquante ans.

     

    Sortir du déni sur le nucléaire

     

    Alors que le gouvernement navigue à vue, il importe que le cap de de la sortie progressive du nucléaire – soit donné par les acteurs locaux pour faire de la région dunkerquoise un lieu d’excellence de la transition énergétique.

     

    Pour cela, nous devons sortir du déni sur le nucléaire. Réclamer à tort et à travers l’implantation de nouveaux réacteurs ou la prolongation des six actuels – comme le font les VRP locaux de l’atome – n’est rendre service ni aux salariés de la centrale ni au territoire.

     

    Courir avec un schéma du passé révolu n’est pas préparer l’avenir mais lui ériger une pierre tombale. Nous ne devons pas reproduire l’erreur de la raffinerie Total en 2009. La mutation des activités pétrolières n’avait pas été anticipée avec à la clé de lourdes conséquences.

     

    Faire du dunkerquois un territoire d’excellence dans la sortie du nucléaire

     

    Faire preuve de lucidité pour le développement de l’économie dunkerquoise, c’est sortir de l’aveuglement et changer de cap. La centrale de Gravelines n’est pas éternelle et l’avenir du nucléaire passe par une filière d’excellence du démantèlement des réacteurs.

     

    La meilleure protection contre les dangers du nucléaire ce n’est pas distribuer des comprimés d’iode mais préparer bien en amont sa sortie. La compétence des salariés du site de Gravelines concourra à ce projet.

     

    Au niveau mondial, plus de 400 réacteurs devront être arrêté dans les décennies à venir. Exporter de la matière grise sur le démantèlement est un créneau autrement plus porteur que produire une électricité de plus en plus coûteuse et  des fûts de déchets nucléaires

     

    En cela, nous escomptons que cela sera l’un des axes de travail d’Euraénergie, lancé officiellement lors des Assises Européennes de la transition énergétique e, janvier dernier. Le « Made in Dunkerque » y a un avenir et ne sera plus radioactif.

     

    Paulo-Serge Lopes

     

    Porte parole d’Europe Ecologie Les Verts Flandre Maritime

     

    Représentant du conseil régional à la commission locale d’information de la centrale nucléaire de Gravelines de 2010 à 2015

  3. Centrale nucléaire de Gravelines / Distribution de comprimés d’iode La sécurité des populations environnantes exige mieux

    Communiqué de presse du 15 Janvier 2016

    Centrale nucléaire de Gravelines / Distribution de comprimés d’iode

    La sécurité des populations environnantes exige mieux

    Une campagne de distribution de comprimés d’iode aux populations vivant dans un rayon de 10 km autour de la centrale nucléaire de Gravelines et de ses six réacteurs – soit le périmètre du plan particulier d’intervention –  interviendra en début février.

    En cas d’accident nucléaire, l’ingestion d’iode stable (iode de potassium) est considérée comme un moyen efficace de protéger la thyroïde contre les effets de l’iode radioactif qui pourrait être rejeté dans l’environnement et qui est susceptible d’entraîner des cancers.

    Paulo-Serge Lopes, porte parole d’EELV Flandre Maritime et membre de la commission locale d’information de la centrale nucléaire de Gravelines de 2010 à 2015,      s’exprime à ce propos.

    Entre déclaration d’intention et réalité :

    Il « salue la tenue de la cinquième campagne de ce type en France depuis 1997 rappelant que la sécurité des populations doit être au centre des préoccupations quand il est question de nucléaire »

    Mais, le responsable écologiste «déplore ses conditions concrètes d’organisation du dispositif ne sont pas à la hauteur des enjeux et en affaiblissent l’efficacité. Les dysfonctionnements constatés lors des campagnes précédentes n’ont pas été résolus »

    A ses yeux,  ces lacunes se vérifient principalement à trois niveaux : l’information au public, l’accessibilité des comprimés d’iode et le périmètre d’intervention. Il propose  des pistes d’amélioration.

    Information du public :

    Est organisée une seule réunion d’information des habitants vivant dans le périmètre du plan particulier d’intervention de la centrale soit un rayon de 10 kilomètres autour du site atomique en l’occurrence le 20 janvier à Gravelines.

    Paulo-Serge Lopes indique : « alors que le périmètre concerné regroupe 65000 habitants répartis sur 15 communes, une seule et unique réunion n’est pas en capacité de répondre convenablement aux légitimes interrogations des populations environnantes de la centrale que susciterait  cette campagne » .

    A son sens, outre la multiplication de réunions dans chaque commune du périmétre,  « la résolution de ce déficit en terme d’information aux populations riveraines de la centrale nucléaire de Gravelines est partie liée à l’amélioration des   conditions d’accessibilité des comprimés d’iode ».

    Accessibilité des comprimés d’iode :

    Les personnes habitant dans le périmètre devraient être destinataires en début février d’ un courrier d’information les invitant à se rendre chez leur pharmacien en  vue de retirer leurs comprimés.

    Le porte parole d’EELV Flandre Maritime rappelle que « lors de la campagne  précédente intervenue en 2009 avec le même dispositif, seule à peine plus de la moitié de la population – 52,2 % plus exactement – est venue chercher   effectivement  les comprimés d’iode ».

    Il propose, pour  toucher et sensibiliser une bien plus grande part de la population, que soit privilégié « l’apport direct aux habitants concernés des comprimés d’iode – avec l’explication directe – à l’instar de ce qui a cours actuellement pour les populations riveraines des centrales nucléaires aux Pays-Bas.»

    Périmètre d’intervention :

    Le principal objectif d’un plan particulier d’intervention est la mise en oeuvre d’actions d’urgence de protection des populations environnantes en cas notamment d’émissions radioactives.

    Paulo-Serge Lopes s’interroge « Or, suivant les conditions météorologiques ,qui peut croire un seul instant que les radiations émises par un accident à la centrale nucléaire de Gravelines s’arrêteront  aux frontières administrativement établies des 10 kilomètres… 

    Il propose que « le périmètre s’étende au moins à trente kilomètres dans un premier temps afin d’intégrer les agglomérations de Dunkerque, Calais et St Omer et leurs 450 000 habitants puis tendre vers les 80 kilométres pour  englober  2 500 000 habitants  dans le Nord-Pas de Calais  ».

    Interpellation du préfet :

    A ce titre,  prés de cinq ans après la catastrophe de Fukushima et après le tristement célèbre nuage de Tchernobyl il y a bientôt trente ans, il « importe que les principes d’élaborations des plans particuliers d’intervention et les périmètres associées – évacuation,… – doivent être réexaminés ».

    Au regard du décret du 13 septembre 2005 relatif aux plans particuliers d’intervention, la détermination de la zone d’application du plan est laissée à l’initiative des pouvoirs publics, en l’occurrence ici le préfet de région, et peut donc parfaitement être élargie.

    Mais la véritable sécurité des populations environnantes de la centrale de Gravelines  passera à terme par un virage énergétique dans le Nord-Pas de Calais avec une sortie progressive du nucléaire, énergie coûteuse et dangereuse.

  4. Creuser le sillon de l’écologie et prendre le cap à gauche

    Communiqué de presse
     
     
    Je prends acte du succès de la liste conduite par Xavier Bertrand à la suite du second tour des élections régionales. Je salue l’augmentation de la participation ainsi que le report des voix mis sur les partis républicains au premier tour qui a permis un désaveu au Front National. 
     
    A cet égard, je salue les électrices et électeurs qui dans le dunkerquois et en Flandre Maritime ont porté leurs voix le 6 décembre dernier sur la liste conduite par Sandrine ROUSSEAU, et qui se sont déplacés ce dimanche pour faire barrage à l’extrême-droite.
     
    Désormais, il importe d’oeuvrer à une autre politique car je suis trop conscient que ne rien retirer de la séquence politique des élections régionales équivaudrait à connaître de nouveau des soirs de défaite pour la gauche.
     
    Etant un fervent adepte des petits matins concrets plutôt que des grands soirs sans lendemain, j’apporterai au cours des mois et années à venir toute ma contribution à la reconstruction nécessaire de l’écologie politique et de la gauche tant au niveau local qu’à celui régional.
     
    Creuser le sillon de l’écologie est aussi nécessaire que prendre le cap à gauche.
    Paulo-Serge Lopes
    Porte parole d’EELV Flandre Maritime

  5. Les enfants ecolos de Jean Bart sont pour une Grand Place et une ville réellement durable !

    Communiqué de presse d’Europe Ecologie Les Verts Flandre Maritime

    Mardi 1er décembre

    Les enfants ecolos de Jean Bart sont pour une Grand Place et une ville réellement durable !

    A l’occasion du référendum pour le devenir de la Place Jean Bart, Europe Ecologie Les Verts Flandre Maritime prend position.

    Nous sommes partisans de la solution 1 à savoir l’extension de l’espace piéton pour que la place Jean Bart passe une étape pour devenir à terme une Grand Place.

    Aller vers une ville apaisée passe par la réduction  des consommations de pétrole, de gaz à effet de serre, de la pollution et donc de la place de la voiture.

    Beaucoup de  villes ont expérimenté avec bonheur les centre-villes piétons, qui sont devenus plus attractifs pour les activités commerciales.

    La démarche pose néanmoins question à trois niveaux :

    Délimitation du projet :

    A ce titre, on ne peut que s’interroger que la démarche soit délimitée à la seule Place Jean Bart omettant la piétonisation partielle ou totale de boulevards – Clemenceau, St Barbe,… – et rues adjacents – Wilson, Amiral Ronarch, Pourtours de l’Eglise Saint Eloi et de l’espace Salengro, … – qui rendrait pourtant la démarche cohérente.

    Place des piétons et cyclistes :

    L’aménagement de la place Jean Bart est justifié par ses promoteurs à l’aune de la seule adéquation avec le réseau des transports en commun sans que soient réellement abordés les cheminements piétonniers et cyclables qui rendent une ville agréable à ses habitants et à ses visiteurs.

    Démocratie locale :

    Contrairement à d’autres quartiers de Dunkerque, le centre-ville n’a pas fait l’objet de fabriques d’initiatives locales alors même que la participation constitue un ciment tenable de tout projet d’urbanisme.

    Conclusion :

    En conclusion, au-delà du choix qui ressortira du réferendum, les questions touchant à la végétalisation, à l’accessibilité des enfants et personnes à mobilité réduite et à la qualité des commerces seront au cœur de nos interpellations sur le visage du centre ville d’ici 2018.

    Notre feu vert à la piétonnisation de la Place Jean Bart ne vaut donc pas quitus de notre part car changer de braquet vers l’aménagement d’une ville apaisée et durable mérite des  choix complémentaires mais tout aussi structurants.

    Claudine Ducellier

    Elue municipale de Dunkerque

    Secrétaire d’Europe Ecologie Les Verts Flandre Maritime

  6. Des Etats généraux de la Flandre Maritime Pour une démocratie locale au service d’un aménagement durable du territoire

    Des Etats généraux de la Flandre Maritime

    Pour une démocratie locale au service d’un aménagement durable du territoire

     

     

    Europe Ecologie Les Verts Flandre Maritime appelle à la tenue d’états généraux de la Flandre Maritime pour établir collectivement une nouvelle organisation territoriale de la Flandre Maritime. Le processus actuel de fusion entre communes dans la région dunkerquoise est erratique.

     

     

    L’organisation actuelle de la Flandre Maritime a atteint ses limites…

     

    La succession d’annonces, avérées ou non au final, de fusion entre communes dans la région dunkerquoise témoigne que l’organisation administrative de notre bassin de vie a dépassé la date de péremption.

     

    … et ne répond plus aux enjeux tant présents que futures

     

    Cette organisation – 59 communes et deux intercommunalités– ne répond plus aux enjeux tant présents que futurs de notre territoire : aujourd’hui habiter, travailler, consommer ou se divertir se pratiquent sur des lieux et des espaces différents.

     

     

    EELV est favorable au principe de la fusion des communes

     

    Europe Ecologie Les Verts Flandre Maritime est favorable au principe de la fusion des communes. Elle est l’une des réponses à une action publique locale efficace pour relever les défis des mutations économiques, les déréglements climatiques et le maintien de services publics de proximité

     

     

    Mais le processus actuel dans la région dunkerquoise s’apparente à un monopoly entre beffrois…

     

    Néanmoins, le processus actuel dans la région dunkerquoise est erratique et dépourvu de vision d’ensemble. Les discussions actuelles tenues souvent en vase clos s’apparentent à du Monopoly basé sur une course à l’échalote budgétaire de très courte vue.

     

    … avec des logiques partisanes sans vision de long terme

     

    Les regroupements s’avèrent de surcroît laissés à la seule initiative des maires des communes et constituent des assemblages construits souvent sur des motifs d’opportunités partisanes de courte vue et non pas portés par un projet commun sur le long terme.

     

     

    Un aménagement durable du territoire nécessite…  

     

    D’ici 2017 doit être construit le schéma de cohérence territoriale Flandre Dunkerque. Ce document a vocation à fixer de grandes orientations d’aménagement en matière d’urbanisme, d’habitat, de transport ou encore d’environnement.

     

    … une démocratie locale revivifiée

     

    Ces défis appellent un vrai débat démocratique pour être discutée et appropriée par les 250 000 habitants du territoire. L’engagement citoyen ne peut se réduire ainsi à un vote tous les six ans ou au paiement des impôts locaux chaque automne.

     

     

    Pour des états généraux de la Flandre Maritime…

     

    Nous appelons donc  à la tenue des états généraux de la Flandre Maritime autour d’un schéma de cohérence territorial plus écologique et solidaire appuyé sur une nouvelle carte communale discutée collectivement

     

    appelés à établir une nouvelle carte communale

     

    Alors que la défiance est  forte envers les élus, Il importe de forger une communauté de destin à la Flandre Maritime et d’affermir les liens entre les habitants du territoire. Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin.

     

    Paulo-Serge Lopes

     

    Conseiller régional

     

    Porte parole d’Europe Ecologie Les Verts Flandre Maritime

  7. Fusion des communes dans la région dunkerquoise : Démocratie ou Monopoly ?

    Fusion des communes dans la région dunkerquoise : Démocratie ou Monopoly ?

     

    Europe Ecologie Les Verts Flandre Maritime réagit aux récentes annonces – avérées ou pas – de fusion entre plusieurs communes de la région dunkerquoise : Coudekerque-Village-Téteghem-Uxem, Bourbourg-St Georges-sur-l’Aa, Craywick-Loon-Plage, Bray-Dunes-Ghyvelde-Zuydcoote, …

     

    En soi, le regroupement constitue une réponse à l’’émiettement communal qui induit souvent celui de l’action publique locale : les collectivités n’ont pas assez de moyens financiers et humains pour répondre aux attentes de leurs habitants et assurer la qualité de services publics de proximité.

     

    Entre logique comptable et calculs politiques de courte vue

     

    Mais l’argumentaire des porteurs de ces rapprochements est strictement comptable car basé sur le maintien du niveau de dotations étatiques aux communes concernées – avec un bonus de 5 % de la dotation globale de fonctionnement – sur trois années. Aucune visibilité budgétaire n’existe au-delà…

     

    De surcroît, certains regroupements s’avèrent pour l’essentiel laissés à la seule initiative des maires des communes et discutés en vase clos, s’apparentant au final à des assemblages construits plus sur des motifs d’opportunités politiques de courte vue que portés par un projet commun sur le long terme.

     

    Démocratie ou Monopoly ?

     

    Aucune vision d’ensemble sur le territoire en effet n’émane de ce qui s’apparente à une partie du Monopoly. Pour pallier ces risques substantiels d’incohérence, il importe de donner réellement place aux citoyens du territoire dunkerquois dans la co-construction de politiques publiques.

     

    Les citoyens concernés au premier chef par ces fusions de communes se trouvent ainsi dépourvus d’un pouvoir de décision sur les modalités et les contours  des démarches qui pourraient modifier considérablement leur cadre de vie (écoles, services de la petite enfance, salles de sport,…)

     

    Pour une démocratie locale…

     

    Ainsi, le risque est avéré que soit manquée une vraie occasion pour que les citoyens débattent tant de la forme que des missions des 59 communes et des deux intercommunalités – Communauté urbaine de Dunkerque et Communauté de Communes des Hauts de Flandres – constitutives du bassin de vie.

     

    Des états généraux de la démocratie locale auraient ainsi tout autant de sens que ceux mis en avant pour l’emploi local ces derniers mois. La pratique démocratique, qui ne se réduirait pas ainsi à un vote tous les six ans, y gagnerait au moment où la défiance n’en est que plus forte envers les élus.

     

    au service d’un aménagement du territoire soutenable

     

    Ces états généraux auraient d’autant plus de sens que s’établira d’ici 2017 le schéma de cohérence territoriale portant sur la région dunkerquoise. Ce document a vocation à fixer de grandes orientations d’aménagement en matière d’urbanisme, d’habitat, de transport ou encore d’environnement.

     

    L’organisation future de notre bassin de vie nécessite donc un vrai débat démocratique pour être discutée et appropriée par le plus grand nombre et non un vote en catimini sous contrainte et dans la précipitation. La démocratie ne s’use que si on ne s’en sert pas.

     

    Paulo-Serge Lopes

     

    Conseiller régional

     

    Porte parole d’Europe Ecologie Les Verts Flandre Maritime

  8. Terminal méthanier / Centrale nucléaire de Gravelines : une cohabitation qui sent le gaz.

                     

    Communiqué de presse d’Europe Ecologie Les Verts Flandre Maritime

                                                               Mardi 1er septembre 2015

     

    Terminal méthanier / Centrale nucléaire de Gravelines : une cohabitation qui  sent le gaz.

     

    Les prescriptions de l’Autorité de sureté nucléaire

    L’autorité de sureté nucléaire a décidé le 20 août dernier de nouvelles prescriptions concernant les six réacteurs de la centrale nucléaire de Gravelines du fait des risques liés au futur terminal méthanier de Dunkerque tout proche.

    Les prescriptions sont censées répondre aux risques de la dérive puis de l’inflammation au sein du périmètre de la centrale nucléaire, d’un nuage de gaz naturel crée par un accident survenant sur le terminal situé à 4 km du site atomique ou sur un méthanier naviguant à proximité.

     

    La commission particulière du débat public de 2007 avait soulevé le probléme

    Les problémes ainsi soulevés de sécurité induits par cette cohabitation avaient pourtant déjà été pointés par les services de l’Etat en 2007 lorsque le projet était passé devant la commission particulière de débat public…

    EDF – exploitant tout à la fois de la centrale nucléaire de Gravelines et du terminal méthanier – n’a donc depuis huit années pas été en capacité de répondre à ces interrogations légitimes alors même que le futur site seveso est censé en service avec son trafic de méthaniers d’ici quelques semaines.

     

    Cohabitation site seveso / centrale nucléaire

    De telles prescriptions invalident ainsi totalement les affirmations raisonnant par l’absurde selon lesquelles avec la mise en route du terminal méthanier – site seveso seuil haut – la centrale nucléaire et ses six réacteurs s’en trouveraient protégés…

    Ces « affirmations » se révèlent ainsi avoir autant de fondements que celles affirmant que la construction du terminal méthanier aurait beaucoup de retombées en termes de création d’emplois locaux…. Leurs auteurs sont souvent les mêmes.

     

    Leçons à en retirer :

    La cohabitation entre une industrie classée seveso et des réacteurs nucléaires demeure un non-sens car ajoutant du risque aux risques et constitue l’exemple par excellence de ce qu’il ne faut pas faire en matière de regroupement de sites à risques.

    S’il importe d’être attentif à la réalisation des prescriptions par EDF, il l’est tout autant de ne pas réitérer les mêmes erreurs dans les futurs aménagements de la zone industrialo-portuaire comme celle de la plateforme logistique avec le contestable projet Horn.

     

    Paulo-Serge Lopes

     

    Conseiller régional Nord-Pas de Calais

     

    Membre de la Commission Locale d’Information de la centrale nucléaire de Gravelines

     

    —————————

     

    La décision de l’ASN est accessible ici :

    http://www.actu-environnement.com/media/pdf/news-25160-decision-asn-gravelines.pdf

  9. Côté nucléaire, le « Made in Dunkerque » doit rimer avec démantèlement

    Côté nucléaire, le « Made in Dunkerque » doit rimer avec démantèlement

    Communiqué de presse d’Europe Ecologie Les Verts Flandre Maritime du 26 août 2015

     

    L’annonce du changement, intervenant ce 1er septembre, à la direction de la centrale nucléaire de Gravelines prend une dimension particulière au regard des récents changements législatifs qui vont affecter à terme l’ensemble des sites nucléaires en France.

     

    Prescriptions de la loi sur la transition énergétique

     

    La loi sur la transition énergétique pour la croissance verte (17 aôut 2015, acte en effet que la part du nucléaire dans la production d’électricité devra passer d’une hauteur de 75 à 50 % et ce à l’horizon 2025

     

    Avec la montée en puissance prévue des énergies renouvelables à 40% de la production d’électricité en 2030, une telle réduction de la part du nucléaire impliquera la fermeture progressive sur une durée de dix ans d’un tiers du parc nucléaire (actuellement 58 réacteurs en activité).

     

    Impacts sur la centrale nucléaire de Gravelines

     

    De facto, le site de Gravelines – composé de six réacteurs entrés progressivement en activité de 1980 à 1985 – sera concerné et ce d’autant plus au vu de la vulnérabilité du territoire face aux risques de submersion marine et d’inondations issues des wateringues.

     

    Cela contraste avec la volonté affichée du directeur sortant du site atomique de voir prolonger l’activité de réacteurs jusqu’en 2040 ce qui n’a jamais été prévu lors du lancement de leur construction.

     

    Relever le défi de la transition énergétique

     

    Cette volonté constitue une impasse dangereuse tant pour la sécurité des populations – – que pour la pérennité de secteurs économiques. Il importe au contraire notre territoire remplace cette contrainte en opportunité pour son devenir.

     

    Les compétences des salariés du site constituent un atout vers la création d’une véritable filière de démantèlement des réacteurs à la contribution de laquelle le conseil régional Nord-Pas de Calais s’est positionnée sous l’impulsion des élus écologistes.

     

    Le « Made in Dunkerque » a de l’avenir

     

    L’expérience des conditions de la fermeture de la raffinerie des Flandres devrait en effet inciter à préparer bien en amont l’arrêt progressif d’activités moins pérennes et non plus d’agir dans la précipitation.

     

    Adossée à la montée en puissance des énergies renouvelables comme l’attendue ferme éolienne off-shore, une telle filière donnerait une réelle et soutenable impulsion à notre agglomération dans sa transition énergétique.

     

    Il importe d’écrire une nouvelle page pour le « Made in Dunkerque »

     

    Paulo-serge Lopes

     

    Conseiller régional Nord-Pas de Calais

     

    Membre de la Commission Locale d’Information de la centrale nucléaire de Gravelines

  10. Conteneurs : Pour que Dunkerque prenne le large côté écologie

    Communiqué de presse d’Europe Ecologie Les Verts Flandre Maritime

    Conteneurs : Pour que Dunkerque prenne le large côté écologie

     

    L’escale de l’Alexander Von Humboldt au terminal à conteneurs, ces mardi et mercredi, réjouit Europe Ecologie Les Verts Flandre Maritime. La multiplication des arrivées de porte-conteneurs au Port Ouest – via notamment la French Asia Line (FAL 1) – contribuera, nous l’espérons, au développement ainsi qu’à la diversification des trafics du Grand Port Maritime de Dunkerque (GPMD).

     

    Le poumon économique du dunkerquois se doit en effet de récupérer une part croissante des conteneurs produits ou consommés sur le territoire régional – actuellement de l’ordre de 20% – et ainsi pouvoir rivaliser avec les ports concurrents. En termes d’ordre de grandeur, quand est transporté un conteneur à Dunkerque, 7 le sont à Zeebrugge, 29 à Anvers.

     

    Accessibilité de la zone industrialo-portuaire

     

    Les interrogations existent néanmoins quant aux conditions d’acheminement des conteneurs à destination ou en provenance de la zone industrialo-portuaire. Au contraire des autres marchandises transitant par Dunkerque, leur transport via les poids lourds est prépondérant en 2014 – 96 % contre 3% au ferroviaire et 1% au fluvial – avec son corollaire de congestion des axes routiers et de dégradation de la qualité de l’air.

     

    L’intensification de désertes tant ferroviaires que fluviales de haut niveau sont des facteurs essentiels pour l’attractivité de Dunkerque mais également pour la qualité de vie de ses habitants du territoire. A ce titre, nous soutenons l’accomplissement de cet axe fort du projet stratégique 2014-2018 du GPMD notamment via le vote d’investissements du conseil régional sur l’accessibilité ferroviaire.

     

    Débattre des enjeux portuaires

     

    Au regard de l’importance des questions portuaires, il importe à notre sens que les principaux projets du GPMD fassent l’objet de débats publics pour être discutés et appropriés plus largement par la population. Au-delà de celui attendu concernant le creusement des bassins Baltique et Pacifique, celui sur le type d’implantation d’activités la future plateforme logistique – à l’instar du projet Horn – est au coeur de nos préoccupations.

     

    A l’instar de notre contribution aux Etats Généraux de l’emploi local, nous entendons contribuer de manière constructive dans ces débats importants pour le devenir de notre territoire avec, à l’esprit, la nécessité qu’un « Made in Dunkerque » plus soutenable soit promu et mis en œuvre loin des assimilations de Dunkerque à Seveso.

     

    Post-scriptum : concernant les données 2014 portant sur l’acheminement des trafics portuaires tous secteurs confondus, le routier en représente la moitié contre 30% au ferroviaire et 16% au fluvial  (voir cet élement émanant du GPMD (« Dunkerque confirme sa vocation de port multimodal« )

     

    Paulo-Serge Lopes

     

    Porte parole d’EELV Flandre Maritime

     

    Conseiller régional Nord-Pas de Calais

     

Remonter

flandremaritime.eelv.fr/?utm_source=google&utm_medium=site&utm_campaign=Flandre%20Maritime