Archives de : Paulo-Serge lopes

  1. EELV Flandre Maritime dit Non à la pêche électrique

    Communiqué de presse d’Europe Ecologie Les Verts Flandre Maritime

     

    EELV Flandre Maritime dit Non à la pêche électrique :

    La mer du nord est depuis un moment, le théâtre du déploiement d’une nouvelle méthode de pêche dite « électrique ». Cette technique très utilisée par les Pays-Bas, consiste à équiper les navires d’électrodes qui envoient une impulsion électrique dans le sédiment afin d’en déloger les animaux qui y vivent.

    23 eurodéputés contre 3 ont approuvé un compromis politique permettant d’étendre largement le nombre de chalutiers électriques en Europe. Ce compromis permet d’équiper 5 % de la flotte de chaque secteur de pêche en techniques « innovantes », incluant la pêche électrique. En Mer du Nord, cette limite de 5 % a même été supprimée et les Néerlandais peuvent donc maintenant équiper 100 % de leur flotte en chaluts électriques.

    C’est une véritable catastrophe pour nos artisans pêcheurs de la Côte d’Opale. Ils constatent bien trop de poissons avec des séquelles, une mortalité forte des juvéniles que dire alors du biotope qui subit cette technique de pêche. Nous nous opposons fermement contre cette pratique. Aucune étude indépendante n’a pu relever les effets sur les alevins et l’ensemble de la biomasse.

    Nous soutenons une pêche locale et responsable autour d’un effort de pêche raisonné qui reste une nécessité afin de permettre aux stocks de poissons de se reconstituer et aux activités d’artisanat de pêche, d’envisager l’avenir sous de meilleurs auspices.

    Mobilisons-nous, Accepter la pêche électrique serait remettre en cause cette exigence, car l’effort de pêche serait démultiplié et la sur­exploitation aggravée.

    Paulo-Serge Lopes

    Porte-parole d’Europe Ecologie Les Verts Flandre Maritime

  2. Procès pénal de l’amiante : le combat doit se poursuivre pour que le droit à la santé soit effectif

    Communiqué de presse d’Europe Ecologie Les Verts Flandre Maritime

     

    Vendredi 15 Septembre 2017

     

    Procès pénal de l’amiante : le combat doit se poursuivre pour que le droit à la santé soit effectif

     

    Europe Ecologie Les Verts Flandre Maritime réagit à l’annulation par la cour d’appel de Paris de la mise en examen de plusieurs responsables de ce scandale sanitaire qu’est l’amiante.

     

    Au-delà des cas emblématiques des chantiers navals de Dunkerque, cette décision fait craindre qu’advienne un désastre judiciaire tant pour l’ensemble des victimes de l’amiante, présentes et à venir, ainsi que leurs proches

     

    Plus encore, une telle décision,  si confirmée au terme du parcours judiciaire via la saisie de la cour de cassation, constituerait une jurisprudence très dangereuse pour la protection de la santé des citoyens face aux pollutions (pesticides, perturbateurs endocriniens,..) qui empoisonnent notre environnement à tous.

     

    Si aucune responsabilité pénale n’était retenue au final dans le cas de l’amiante alors prévaudrait l’impunité pour de futures scandales sanitaires. Le droit à la santé n’est pas une option, mettre tous les moyens en œuvre pour sa réalisation est une obligation.

     

    La poursuite du combat pour l’exercice de ce droit est plus que jamais nécessaire pour les générations présentes et futures.

     

    Paulo-Serge Lopes

    Porte parole d’Europe Ecologie les Verts Flandre Maritime

  3. Rendre justice aux victimes de l’amiante passe par un procés pénal des responsables de ce scandale sanitaire.

    Communiqué de presse d’Europe Ecologie Les Verts Flandre Maritime

     

    Samedi 1er Juillet 2017

     

     

     

    Rendre justice aux victimes de l’amiante passe par un procés pénal des responsables de ce scandale sanitaire.

     

    Europe Ecologie Les Verts Flandre Maritime réagit aux réquisitions iniques du parquet de Paris de cesser les investigations dans une série de dossiers ayant trait à l’amiante (dont ceux de Dunkerque) faisant craindre ainsi sérieusement qu’un désastre judiciaire succède au scandale sanitaire.

     

    Cette proposition, si confirmée le 15 septembre prochain, aboutirait à un non-lieu et donc à un probable terme à des procédures entamée il y a plus d’une vingt ans pour que soient établies les responsabilités de ceux qui ont volontairement ou lâchement retardé l’interdiction de l’amiante.

     

    Plus encore, l’interprétation du parquet du rapport commandé auprès d’experts  pour éclaire les risques d’apparition liées à l’amiante pose de lourdes interrogations sur le droit à la santé car demeurer sur cette lecture biaisée et parcellaire constituerait une jurisprudence très dangereuse pour les conditions de travail des salariés.

     

    Plus largement, il est question dans ce combat pour la tenue d’un procés de l’amiante des moyens dévolus à la protection de la santé de l’ensemble des citoyens face aux pollutions (pesticides, perturbateurs endocriniens,..) qui empoisonnent les générations tant présentes que futures. Si aucune responsabilité pénale n’était retenue au final dans le cas de l’amiante alors prévaudra l’impunité pour de possibles futures scandales sanitaires.

     

    Ce sont les raisons pour lesquelles Europe Ecologie Les Verts Flandre Maritime exige, dans le droit fil de nos engagements et notamment de notre soutien aux victimes de l’amiante, les mesures suivantes dans la nouvelle mandature législative :

     

    1 : la réforme du code pénal pour y introduire des infractions adaptées à la répression rapide des catastrophes sanitaires et environnementales facilitant les poursuites des décideurs

     

    2 : la réforme de la procédure pénale en créant en matière de catastrophes sanitaires et environnementales avec une obligation d’ouverture d’enquête préliminaire et d’ouverture d’information judiciaire

     

    3 : un encadrement légal des délais d’instruction et de jugement accompagné d’une obligation de mise en œuvre de moyens pour l’institution judiciaire permettant de respecter ces délais

     

     

    Le droit à la santé n’est pas une option, sa mise en œuvre constitue une obligation. Rendre justice aux victimes de l’amiante et à leurs proches passe par un procès pénal des responsables de ce scandale sanitaire.

     

     

     

    Paulo-Serge Lopes

     

    Porte parole d’Europe Ecologie Les Verts Flandre Maritime

  4. Amiante : rendre justice aux victimes est un devoir

    Communiqué de presse d’Europe Ecologie Les Verts Flandre Maritime

    Mardi 6 Juin 2017

    Amiante : rendre justice aux victimes est un devoir

     

    Europe Ecologie Les Verts Flandre Maritime soutient le rassemblement de l’Association régionale de défense des victimes de l’amiante ce mercredi 7 Juin à 10h Place Jean Bart à Dunkerque

    Au même moment, devant la chambre d’instruction de la cour d’appel de Paris, seront analysés huit mis en examen dans le cadre des dossiers touchant les anciens chantiers navals de la Normed et l’université de Jussieu

    Nous soutenons la tenue d’un procès pénal pour qu’enfin, vingt ans après le début des procédures, soient établies les responsabilités de ceux qui ont volontairement retardé l’interdiction de l’amiante, sinon un désastre judiciaire succédera au scandale sanitaire.

    Justice n’est en effet toujours pas rendue démontrant la lenteur délibérée avec laquelle sont traitées les affaires mettant en cause les délinquants patronaux et institutionnels en infraction dans les moyens de protection des salariés.

    Le combat pour un procès de l’amiante touche plus largement à la protection de la santé de l’ensemble des citoyens face aux pollutions (pesticides, perturbateurs endocriniens,..) qui empoisonnent les générations tant présentes que futures.

    Ce sont les raisons pour lesquelles nous exigeons, dans le droit fil de nos engagements, les mesures suivantes que nous entendons voir mises en oeuvre dans la prochaine mandature législative :

     

    1 : la réforme du code pénal pour y introduire des infractions adaptées à la répression rapide des catastrophes sanitaires et environnementales facilitant les poursuites des décideurs

     

    2 : la réforme de la procédure pénale en créant en matière de catastrophes sanitaires et environnementales avec une obligation d’ouverture d’enquête préliminaire et d’ouverture d’information judiciaire

     

    3 : un encadrement légal des délais d’instruction et de jugement accompagné d’une obligation de mise en œuvre de moyens pour l’institution judiciaire permettant de respecter ces délais

     

    Le droit à la santé n’est pas une option, sa mise en œuvre constitue une obligation.

     

    Paulo-Serge Lopes

     

    Porte parole d’Europe Ecologie Les Verts Flandre Maritime

  5. Europe Ecologie Les Verts Flandre Maritime s’engage pour les législatives du dunkerquois

     

     

    Dans la perspective des élections législatives des 11 et 18 juin prochains, Europe Ecologie Les Verts Flandre Maritime se présente à vos suffrages dans les 13e et 14e circonscriptions du Nord

     

    Virginie HENOCQ – Xavier VILAIN, candidats sur la 13è circonscription

    Myriam SANTHUNE et Laurent FAUCON, candidats sur la 14è circonscription

     

    D’ores et déjà vous pouvez suivre notre campagne via

     

     

     

    Ecologiquement vôtre.

     

    Paulo-Serge Lopes

    Porte parole d’Europe Ecologie Les Verts Flandre Maritime

  6. Pour un procès pénal de l’amiante. La santé n’est pas une option mais un droit.

    Communiqué de presse d’Europe Ecologie Les Verts Flandre Maritime

    Dimanche 2 Avril 2017

    Pour un procés pénal de l’amiante

    La santé n’est pas une option mais un droit.

     

    Europe Ecologie Les Verts Flandre Maritime soutient la marche des veuves et victimes de l’amiante ce mardi 4 Avril à compter de 10h autour du Palais de Justice de Dunkerque, la 23e déjà…

    La tenue d’un procés pénal est toujours autant indispensable à l’encontre de ceux qui ont volontairement retardé l’interdiction de l’amiante en France et se sont ainsi rendus complices et donc responsables d’une catastrophe sanitaire.

    Alors que l’amiante voit son risque cancérigéne avéré scientifiquement depuis 1906 et est inscrit au tableau des maladies professionnelles depuis 1945, que des milliers de personnes ont perdu leur vie et vont la perdre au cours des prochaines années, Justice n’est toujours pas rendue.

    Vingt ans aprés le début des procédures pénales, le scandale de l’amiante est emblématique de la lenteur délibérée avec laquelle sont traitées les affaires mettant en cause les délinquants patronaux et institutionnels en infraction dans les moyens de protection des salariés.

    Cette absence de volonté de faire juger les responsables du scandale de l’amiante n’a d’égale que l’état de délabrement de l’inspection et de la médecine du travail, incapables, faute de moyens, d’assurer pleinement au quotidien leurs missions.

    Une trentaine de dossiers sont actuellement toujours à l’instruction au pôle santé publique au tribunal de grande instance de Paris notamment ceux relevant des anciens chantiers navals de Dunkerque (Normed).

    Nous exigeons que de véritables moyens judiciaires soient consacrés à la recherche de la vérité et à l’établissement des responsabilités, sinon un désastre judiciaire succédera au scandale sanitaire.

    Ce combat va au-delà de l’amiante ou des cancers professionnels et touche plus largement à la protection de la santé de l’ensemble des citoyens face aux pollutions (pesticides, perturbateurs endocriniens,..) qui empoisonnent les générations tant présentes que celles à venir.

    La santé n’est pas une option mais un droit.

    Paulo-Serge Lopes

    Porte parole d’Europe Ecologie les Verts Flandre Maritime

  7. Le projet d’Arena n’est pas une priorité pour le dunkerquois

    Le projet d’Arena n’est pas une priorité pour le dunkerquois

    Communiqué de presse d’Europe Ecologie Les Verts Flandre Maritime

    Jeudi 8 Décembre 2016

    Les dernières turpitudes concernant la possible subvention du conseil régional au projet Arena, promise en janvier dernier, ne doivent pas cacher l’essentiel à savoir : le dunkerquois a-t-il besoin d’une salle Arena ? Affecter de telles sommes – de 12 à 16 millions d’euros – à des investissements créateurs d’emplois ne serait-il pas pertinent tant pour son présent que pour son avenir ?

    Nous, écologistes, estimons que poursuivre dans la voie du projet d’Arena serait faire fausse route et ce pour trois principales raisons :

    Jouer au monopoly peut nuire gravement aux finances locales :

    Une confusion délibérément entretenue existe toujours pour savoir si le projet consiste en une salle de sports et/ou en une salle de spectacles, confusion impactant in fine le véritable montant des investissements financés par les impôts locaux….

    Sont également passés sous silence les coûts de fonctionnement d’une telle infrastructure retombant au final sur le budget de la communauté urbaine de Dunkerque et donc au détriment des autres politiques que méne la collectivité.

    Déraciner des clubs de leurs salles historiques est une politique sportive hors-sol :

    Ne serait-il pas plus opportun a minima pour les matchs des clubs pressentis – tant le BCM que l’USDK – de se pencher d’abord les évolutions possibles de leurs salles historiques et non pas d’engager dans un jeu de lego financier hasardeux ?

    Imagine-t-on seulement le bouillon de Sportica dépourvu des matchs du BCM et le chaudron du stade des flandres amputé de ceux de l’USDK ? Si la salle Arena était construite, resterait-on en définitive avec ces deux salles sur les bras avec les coûts afférents ?

    Le rôle du conseil régional n’est pas de jouer au Pére Noël :

    Xavier Bertrand confond le poste de président du conseil régional avec le rôle de pére Noël omettant qu’il y a des cadeaux qui générent une belle gueule de bois fiscale pour ses « bénéficiaires ».

    Si le conseil régional veut réellement se rendre utile au territoire dunkerquois au-delà des effets d’annonce, il existe une palette large de projets réellement concrets à financer au regard de sa compétence sur le développement économique :

    – financer intégralement Euraénergie à savoir la plateforme visant à diversifier et relancer l’économie locale avec le dévéloppement de filières cratrices d’emplois comme l’éolien et l’efficacité énergétique

    – intervenir davantage sur les projets de rénovation urbaine alliant amélioration de l’habitat, pérennisation d’activités pour les PME et un moindre coût pour les dépenses des habitants

    Nous, écologistes, préférons les petits matins utiles aux habitants et à l’avenir du territoire plutôt que les grands soirs chimériques sans lendemain.

  8. Quand EDF Gravelines se met hors-la-loi…

    Communiqué de presse d’Europe Ecologie Les Verts Flandre Maritime

    Lundi 24 Octobre 2016

    Quand EDF Gravelines se met hors-la-loi…

     

    Les propos du directeur de la centrale nucléaire de Gravelines, François Goulain, et du sous-préfet de Dunkerque, Eric Etienne, tenus jeudi dernier à l’occasion de leur conférence de presse commune, posent problème à trois niveaux :

     

    Contradictions avec la loi sur la transition énergétique

     

    Prolonger d’un quart de siècle la durée de péremption initiale des réacteurs nucléaires est contradictoire avec l’application de la loi sur la transition énergétique d’août 2015 qui stipule une baisse de 75 % à 50 % du nucléaire dans la production d’électricité en 2025

    A ce titre, il est pour le moins étonnant que le représentant de l’Etat, en l’occurrence le sous-préfet de Dunkerque, se soit associé aux positions de cette entreprise qui est en contradiction avec la législation en vigueur et donne ainsi des espoirs viciés dés l’origine…

     

    Une sécurité au rabais

     

    Le montant des investissements tant pour la poursuite que pour la mise en sécurité des réacteurs dans le contexte post-fukushima – 4 milliards jusqu’en 2028 pour six réacteurs – est en bas de la fourchette habituellement de mise par des experts indépendants et sous-entend le choix d’une sûreté au rabais .

    En soi, alors même que la centrale nucléaire voit le fonctionnement de quatre de ses six réacteurs impacter, le montant indiqué n’est pas un bon signal envoyé aux habitants des alentours et plus largement de ceux de la région dans son ensemble et au-delà.

     

    Un comité d’ancrage qui mènera à une impasse

     

    La mise en place d’un comité d’ancrage aussi louable soit-elle pour favoriser les retombées locales d’un chantier dans le bassin d’emploi dunkerquois – avec le contre-exemple du terminal méthanier – ne doit pas faire omettre l’impasse où la poursuite dans le nucléaire mènerait le territoire.

    Vouloir perdurer sur une activité dont le coût va s’accroître fortement au cours des années – concurrencée d’ores et déjà par les énergies renouvelables – serait confiner la région dunkerquoise dans une dépendance mortifère et ce au détriment des gisements d’emplois.

     

    Faire rayonner le « Made in Dunkerque » c’est engager les énergies des habitants et des partenaires du territoire vers de nouveaux horizons pour son développement, pas regarder vers le passé en se faisant les VRP du nucléaire.

     

    Paulo-Serge Lopes

    Porte parole d’Europe Ecologie les Verts Flandre Maritime

    Membre de la commission locale d’information de la centrale nucléaire de Gravelines de 2010 à 2015

  9. Centrale nucléaire de Gravelines : Stop ou encore ?

    Communiqué de presse d’Europe Ecologie Les Verts Flandre Maritime

    Mercredi 19 Octobre 2016

    Centrale nucléaire de Gravelines : Stop ou encore ?

     

    L’autorité de sûreté nucléaire (ASN) a exigé ce mardi 18 octobre la réalisation dans un délai de trois mois de contrôles sur les générateurs de vapeur de cinq réacteurs dont l’acier présente des anomalies similaires à ceux constatés sur la cuve de l’EPR à Flamanville.

     

    Parmi les réacteurs concernés se trouve le numéro 4 de la centrale de Gravelines qui rejoint ainsi le numéro 2 du site atomique lui aussi soumis à des contrôles approfondis afin de vérifier si les pièces ne présentent pas de défauts susceptibles de conduire à une rupture…

     

    Cette annonce fait suite à la récente demande impérative de travaux par l’ASN pour résorber définitivement une fissure à proximité de la cuve du réacteur n°1, travaux nécessaires à l’autorisation de poursuite de son activité.

     

    Si on rajoute que le réacteur n°5 est en arrêt forcé jusqu’au moins fin mars 2017 pour sa visite décennale, quatre des six réacteurs de la centrale nucléaire se trouvent indisponibles ou voient leur fonctionnement affecté par des contrôles de sécurité.

     

    Alors que EDF et Xavier Bertrand irradient d’optimisme à longueur de discours éternellement autosatisfaits sur le nucléaire, il convient donc de faire preuve de lucidité quant au devenir du site atomique de Gravelines.

     

    La loi sur la transition énergétique a comme objectif de baisser la part du nucléaire à 50% de la production d’électricité en 2025 ce qui induit la fermeture d’au moins un tiers des réacteurs du parc nucléaire (au premier chef les plus vieillissants et défectueux).

     

    Ce sont les raisons qui nous poussent encore plus à soutenir des projets pérennes et intelligents tels que celui de la ferme éolienne offshore de Dunkerque qui permettra le développement d’une filière industrielle locale pourvoyeuse d’emplois.

     

    De même nous demandons la tenue des états généraux régionaux de la transition énergétique afin que les Hauts de France disposent d’une feuille de route pour la sortie progressive du nucléaire, le développement des énergies renouvelables et un programme d’économies d’énergie.

     

    ——–

    Paulo-Serge Lopes

    Porte parole d’Europe Ecologie Les Verts Flandre Maritime

    Membre de la commission locale d’information de la centrale nucléaire de Gravelines de 2010 à 2015

  10. La Flandre maritime a-t-elle vocation à devenir une immense porcherie à ciel ouvert ? Non. Ni ici, ni ailleurs.

    Communiqué de presse d’Europe Ecologie Les Verts Flandre Maritime

    Jeudi 8 Septembre 2016

    La Flandre maritime a-t-elle vocation à devenir une immense porcherie à ciel ouvert ?

    Non. Ni ici, ni ailleurs.

     

    la-flandre-a-t-elle-vocation-a-devenir-une-immense-porcherie-a-ciel-ouvert

     

    La Flandre maritime a-t-elle vocation à devenir une immense porcherie à ciel ouvert ? C’est à cette question sous-jacente que l’enquête publique ouverte en catimini et en cours jusqu’au 16 septembre sur le projet d’extension d’un élevage à Pitgam devra apporter une réponse.

    Le promoteur de cette extension prévoit plus que le doublement de la population de porcs passant de 556 à 1260 auquel se rajouterait le triplement de celle de poules passant de 30 000 à 90 000 unités sans plus value en terme d’emplois en comparaison des investissements projetés.

    Ce modèle de production basé sur la logique du toujours plus quantitatif et du moins-disant social est insoutenable du fait tant des pollutions engendrées (eau, odeurs,…) que pour la qualité de la production et la pérennité de la filière d’élevage à court terme.

    Accepter un tel projet accorderait de facto un nouveau droit à polluer dans un environnement déjà bien dégradé et un blanc seing à d’autres projets similaires dans la Flandre Maritime et les secteurs limitrophes (Audomarois notamment).

    Autoriser de telles installations serait d’ailleurs contradictoire avec les objectifs officiels sur la qualité de l’eau que les services de l’Etat sont censés faire respecter en l’occurrence ceux du Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux du Bassin Artois Picardie 2016-2021.

    La production agricole en Flandre maritime n’aura d’avenir que si elle se déleste de cette logique et ce au profit d’un mode d’élevage limitant au maximum les impacts environnementaux et plus en adéquation avec la demande de qualité des consommateurs et du bien-être animal.

    Outre la participation des citoyens à l’enquête publique en mairie de Pitgam, nous soutenons la tenue de la fête paysanne à Grande-Synthe le 25 septembre promouvant des modes de production réellement soutenables.

    Des solutions concrètes existent de la terre à l’assiette. Ensemble, agriculteurs comme consommateurs, labourons le champ des possibles pour faire de la Flandre Maritime une terre agricole d’avenir avec une alimentation saine, de qualité et créatrice d’emplois .

     

    Paulo-Serge LOPES

    Porte parole d’Europe Ecologie Les Verts Flandre Maritime

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