Dans ce présent carnet de route écologiste, je vous ai fait part à plusieurs reprises des combats menés tant associatifs que politiques sur le dossier de l’amiante à l’instar du verdict historique de la juridiction de Turin en février dernier.

C’est justement dans la suite de cette décision judiciaire que l’association italienne d’aide aux victimes de l’amiante – soit l’équivalent de l’ANDEVA – a lancé un Appel pour l’interdiction mondiale de l’exploitation et de l’usage et de l’amiante.

En effet, le minéral toxique et cancérigène que constitue l’amiante n’est toujours pas interdit au niveau mondial et ce alors même que sa dangerosité fut maintes fois démontrée avec des centaines de milliers de victimes générées.

A titre d’exemple, l’emploi de l’amiante ne fut banni sur le territoire national qu’en 1996 charriant ainsi sa nocivité notamment dans les secteurs métallurgistes à l’instar des chantiers navals comme les chantiers de France à Dunkerque.

A ce titre, l’Appel indique que « continuer à exposer unemultitude de travailleurs etd’habitants au risque deperdre la vie, uniquementpour des considérationséconomiques et pour la recherchedu profit devrait être considéré comme un crime social et humanitaire ».

Dans la droite ligne de leurs engagements de longue date pris sur ce dossier, les militants écologistes du littoral dunkerquois et bien au-delà souscrivent pleinement à cet Appel et appellent ainsi à sa diffusion très large

Partant de la perspective que « La santé n’est pas une marchandise mais un droit inaliénable », il convient parallèlement que se tienne en France le procès pénal de l’amiante dans un délai proche et non lorsque les victimes seront toutes décédées.

Le rôle d’un procès pénal en jugeant des prévenus a pour objet plus large d’énoncer des limites à ne pas dépasser dans une société – à l’instar du droit à un environnement sain – et peut assumer une responsabilité notable dans la prévention.

Un Appel à faire partager.